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Réfoua Chalema BzH de Laurent Mordekhai ben Brenda

Les 3 couronnes pour devenir

La paracha nous relate avec précision la construction des différents éléments du Michkan (verset 25-10). Parmi eux, le Kli Yakar s’arrête sur trois d’entre eux : Le Aaron (l’Arche Sainte), le Choulhan (la table des pains), et le Mizbear (l’autel pour les sacrifices). Pour ces trois composants, la Torah nous ordonne de les orner d’une corniche d’or sur leur partie supérieure, (comme une couronne). Autre point, ces trois éléments ont tous un référentiel de mesures différent. Le Aaron a des mesures avec des chiffres non entiers (2,5 amot de long pour 1,5 amot de large). Le Mizbeah quant à lui, à des mesures entières (5 amot sur 5 amot) . Et enfin le Choulhan, a aussi bien des mesures entières que non entières (2 amot de long sur 1,5 amot de large). Quelles sont les particularités de ces trois éléments ? Pourquoi eux seuls sont-ils ornés d’une corniche ? Et pourquoi y a-t-il un différentiel dans leurs mesures ?

Il est écrit que le monde détient trois couronnes : celle de la Torah, de la Kehouna (prêtrise) et de la Malkhout (la Royauté). Chacune correspond à un de nos composants du Michkan. Le Aaron qui contenait les tables de la lois est représenté par la couronne de la Torah; le Mizbeah où l’on faisait les Korbanot (les sacrifices) est associé à la couronne de la Kehouna (Le service des Cohanim); et le Choulhan est quand à lui relié à la couronne de la Malkhout. Nos sages nous enseignent que pour inspirer aux choses Rourhani (spirituelles), il faut toujours avoir les yeux vers le haut. C’est-à-dire viser un objectif élevé qui va nous donner la force et la volonté de grandir dans cette voie. C’est d’ailleurs la seule jalousie autorisée dans la Torah, celle d’envier le Talmid Hakham et de son niveau de Torah élevé ou du niveau de sa piété. Pourquoi ? parce qu’elle va inspirer l’homme et lui donner l’envie de se rapprocher de ce niveau. A l’inverse, lorsqu’on parle du Homer (la matérialité), pour obtenir satisfaction il faut regarder vers le bas. Ainsi, on sera content de ce que l’on a en voyant les autres à un niveau beaucoup plus bas que nous. Alors que si l’on regarde vers les personnes qui ont plus, on sera frustré de ne pas avoir ce qu’ils ont. Cette jalousie est quant à elle interdite par la Torah et n’apporte rien de constructif à l’homme. 

Pourtant, nous adoptons une attitude complètement différente pendant la Tefila. Nos yeux doivent être dirigés vers la bas, en signe de modestie et notre coeur lui doit être orienté vers le haut avec la volonté de vouloir se rapprocher d’Hachem. Or, il faut savoir que le cœur représente chez nous la Hokhma (la sagesse). On le voit de Shlomo Hamelekh (le roi) qui a demandé à Hachem un “לב שומע”, un coeur qui entend. Un cœur qui soit apte à recevoir la sagesse de partout et de quiconque. Et nous savons que personne n’a égalé la sagesse de Shlomo Hamelekh. 

En ce qui concerne les yeux, qui eux sont baissés vers la bas, ils représentent les תאבות , les désirs du corps. Et par rapport à ça, Shlomo Hamelekh demandait à Hachem de ne pas lui donner trop de richesses. (même si finalement il a eu sagesse et richesses). Baisser les yeux pour ne pas regarder ce qu’on les autres et ne pas inspirer aux désirs qui nous appellent à chaque coin de rue : “Vibrez avec CocaCola”, “Devenez vous même avec de la Bkaila”… Un homme seul sur une île déserte se contenterait du minimum pour vivre et être heureux. Une noix de coco au petit déjeuner, un matelas en feuilles de bananiers et c’est tout !

Revenons chez nous avec notre Michkan et nos questions. Pourquoi avoir des référentiels de mesures différents pour l’Arche Sainte, la Table des pains et l’Autel des sacrifices ? 

Tout d’abord, nous avons dit que le Aaron (l’arche) avait lui des mesures contenant des chiffres non entiers. Il manque toujours un 0,..1 pour arriver à quelque chose de complet.
Le Kli Yakar nous donne un enseignement extraordinaire. Le Aaron symbolise la Torah et donc la sagesse. Il faut toujours considérer que cette sagesse est incomplète et voir toujours plus haut. Dans Pirke Avot il écrit, “Qui est Sage ? Celui qui apprend de tout homme”. 

Ensuite, nous avons le Choulhan, (la Table) qui elle représente la royauté, qui est le plus haut degré de valorisation et de réussite dans ce monde. Qui plus haut et plus riche que le roi ? Pourtant, il faut savoir que cette richesse vient exclusivement d’Hachem. C’est pour cette raison que la table a une mesure entière et l’autre non. Celle entière pour se satisfaire pleinement de ce qu’on a (יש לי הכל), et celle cassée pour mettre en garde contre les désirs matériels, savoir les casser et apprendre à freiner ses envies lorsque la tentation est à chaque coin de rue. 
Enfin, il nous reste le Mizbeah, (l’Autel) qui lui a des mesures complètes. Les Cohanim qui servaient au Michkan, apportaient des Korbanot (sacrifices) d’animaux pour expier les fautes du corps et des encens pour expier les fautes et nettoyer la Nechama. Il faut savoir que chaque faute même si on ne le voit pas au premier abord, détériore le corps et met un voile sur la nechama qui occulte notre connexion avec Hachem. De ce fait, après la faute, l’homme a besoin de se réparer pour devenir de nouveau entier. C’est la raison pour laquelle les mesures du Mizbeah sont complètes, car elles symbolisent la finalité vers laquelle l’homme doit tendre : Être entier (שלם).
L’explication du Kli Yakar sur cette paracha qui paraît très technique nous délivre un enseignement époustouflant, celui de ne jamais se sentir rassasié de l’apprentissage et celui de savoir se limiter dans les désirs qui eux ne rassasient jamais un homme. Devenir entier c’est savoir doser et éliminer le superflu pour garder et avancer qu’avec l’essentiel. (Conseil de Shlomo Hamelekh, l’homme le plus sage et l’un des plus riche de l’histoire)

Nous adoptons pourtant une attitude complètement différente pendant la Tefila. Nos yeux doivent être dirigés vers la bas, en signe de modestie et notre coeur lui doit être orienté vers le haut avec la volonté de vouloir se rapprocher d’Hachem. Or, il faut savoir que le cœur représente chez nous la Hokhma (la sagesse). On le voit de Shlomo Hamelekh (le roi) qui a demandé à Hachem un “לב שומע”, un coeur qui entend. Un cœur qui soit apte à recevoir la sagesse de partout et de quiconque. Et nous savons que personne n’a égalé la sagesse de Shlomo Hamelekh. 

En ce qui concerne les yeux, qui eux sont baissés vers la bas, ils représentent les תאבות , les désirs du corps. Et par rapport à ça, Shlomo Hamelekh demandait à Hachem de ne pas lui donner trop de richesses. (même si finalement il a eu sagesse et richesses). Baisser les yeux pour ne pas regarder ce qu’on les autres et ne pas inspirer aux désirs qui nous appellent à chaque coin de rue : “Vibrez avec CocaCola”, “Devenez vous même avec de la Bkaila”… Un homme seul sur une île déserte se contenterait du minimum pour vivre et être heureux. Une noix de coco au petit déjeuner, un matelas en feuilles de bananiers et c’est tout ! Revenons chez nous avec notre Michkan et nos questions. Pourquoi avoir des référentiels de mesures différents pour l’Arche Sainte, la Table des pains et l’Autel des sacrifices ? Tout d’abord, nous avons dit que le Aaron avait lui des mesures contenant des chiffres non entiers. Il manque toujours un 0,… pour arriver à quelque chose de complet. Le Kli Yakar nous donne un enseignement extraordinaire. Le Aaron symbolise la Torah et donc la sagesse. Il faut toujours considérer que cette sagesse est incomplète et voir toujours plus haut. Dans Pirke Avot il écrit, “Qui est Sage ? Celui qui apprend de tout homme”. 

Ensuite, nous avons le Choulhan, (la Table) qui elle représente la royauté, qui est le plus haut degré de valorisation et de réussite dans ce monde. Qui plus haut et plus riche que le roi ? Pourtant, il faut savoir que cette richesse vient exclusivement d’Hachem. C’est pour cette raison que la table a une mesure entière et l’autre non. Celle entière pour se satisfaire pleinement de ce qu’on a (יש לי הכל), et celle cassée pour mettre en garde contre les désirs matériels, savoir les casser et apprendre à freiner ses envies lorsque la tentation est à chaque coin de rue.
Enfin, il nous reste le Mizbeah, (l’Autel) qui lui a des mesures complètes. Les Cohanim qui servaient au Michkan, apportaient des Korbanot (sacrifices) d’animaux pour expier les fautes du corps et des encens pour expier les fautes et nettoyer la Nechama. Il faut savoir que chaque faute même si on ne le voit pas au premier abord, détériore le corps et met un voile sur la nechama qui occulte notre connexion avec Hachem. De ce fait, après la faute, l’homme a besoin de se réparer pour devenir de nouveau entier. C’est la raison pour laquelle les mesures du Mizbeah sont complètes, car elles symbolisent la finalité vers laquelle l’homme doit tendre : Être entier.
L’explication du Kli Yakar sur cette paracha qui paraît très technique nous délivre un enseignement époustouflant, celui de ne jamais se sentir rassasié de l’apprentissage et celui de savoir se limiter dans les désirs qui eux ne rassasient jamais un homme. Devenir entier c’est savoir doser et éliminer le superflu pour ne garder et avancer qu’avec l’essentiel. (Conseil de Shlomo Hamelekh, l’homme le plus sage et l’un des plus riche de l’histoire)

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